Le rapport entre le design et l’architecture questionne l’évidence et l’organisation en ne pensant plus en terme « ce qui est et "ce qui doit être" . Ceci n’est ni linéaire, ni hiérarchique, mais plutôt en termes de la pratique « ce qui pourrait être » et « comment le faire ». En questionnant l’équilibre permanent entre socialement, techniquement, économiquement, formellement, entre les différents interlocuteurs. Le travail s’organise entre l’agence d’architecture, le bureau d’études, l’économiste de la construction, le maître d’ouvrage, l’investisseur, le responsable politique et l’usager. Consentant des organisations et des valeurs de priorités, des savoir-faire, des savoirs organisationnels et des répartitions entre les différents acteurs. Il s’agit de mettre en place la diversité comme enjeux majeur, comme le définit Edgar Morin « en reliant les connaissances » pour arriver à une métropole riche. Bien penser à l’usage dans un ensemble plus complexe. Se saisissant des conditions réelles de construction des projets à l’échelle et à l’identité propre d’un site, d’un usage. Bien évaluer les moyens techniques et les savoir-faire à mettre en place à travers un processus de projets collectifs entre toutes les personnes appelées à travailler aux projets. Penser que l’architecture ne doit jamais oublier qu’un bâtiment est toujours supérieur à la somme des composantes qui le constituent. Son impact doit toujours être l’aboutissement, tant bien que mal, d’un équilibre entre socialement inscrit dans la métropole, techniquement réfléchi et raisonné, économique, écologique, formellement pensé.